Le plein de vitamines en Sicile

Publié le par Marie et Simon

Nous voilà en Sicile ! La traversée de 13h s'est passée sans encombre, la houle nous a gentiment bercés pendant la nuit.

En débarquant à Palerme, la première chose notable était la température de l'air qui avait augmenté de quelques degrés par rapport à Cagliari. Un petit pull suffisait pour aller dehors, si ça continue, on pourra bientôt aller se baigner !

La Sicile est réputée pour ses oranges, et en effet on a pu en profiter. Les marchés ont lieu tous les jours de la semaine dans les villages, on a donc aucun mal à trouver des fruits et légumes frais et locaux. On a pu se régaler d'agrumes, et tester la différence entre les clémentines et les mandarines. Il y a même d'autres variétés qu'on a pas encore goûtées.

En plus de tous ces agrumes, les figuiers de Barbarie (qui ressemblent à de gros cactus) donnent des fruits en cette saison. Les bords de route en regorgent, il n'y a qu'à se servir !

la cueillette des figues de Barbarie

la cueillette des figues de Barbarie

Palerme

On a commencé notre tour de Sicile avec la capitale où le bateau nous a débarqués. On n'avait pas réalisé que Palerme était si grande avant de s'y promener, la ville est en fait très étendue.

Son marché "Ballaró" est très réputé, c'est ici qu'on a débuté la visite. On a tout de suite été pris dans la spirale de vie de ce quartier : les étals se succèdent dans les rues et on suit les gens qui font leurs courses comme si on savait où on allait. Parmi les produits présents, on trouve des fruits, des légumes, du poisson fraîchement péché, des olives, des épices, etc.

Quelques rues plus loin, le marché se transforme progressivement en vide-grenier : les étals changent mais la fréquentation reste la même. On n'a pas réussi à savoir si c'était tous les jours comme ça où bien si un vide-grenier se tenait ce jour précis (on était samedi). Malheureusement, ce capharnaüm se prêtait très mal aux photos, on n'a donc rien pour illustrer la description.

Encore plus loin, on est tombé sur un rassemblement de vieilles fiat 500, exposées dans la rue. On a même vu un mini-combi très proche du fameux Wolksvagen, il était adorable !

les fameuses petites voitures italiennes
les fameuses petites voitures italiennes

les fameuses petites voitures italiennes

Le reste de la visite de Palerme était plus calme, on est passé voir le palais des normands mais l'extérieur était sobre et l'entrée était payante (et très chère). La cathédrale est cependant très belle, on a même pu rentrer.

On a terminé notre petit tour par l'opéra Massimo Vittorio Emanuele, un immense édifice qui est un des plus grands bâtiment de théâtre d'Italie.

la cathédrale et l'opéra de Palerme
la cathédrale et l'opéra de Palerme
la cathédrale et l'opéra de Palerme

la cathédrale et l'opéra de Palerme

Temple dorique de Ségeste

Après Palerme, on a mis le cap vers l'ouest. Notre route passait juste à côté de ce temple grec, qui est dans un très joli cadre. Comme l'entrée était hors de prix, on a préféré prendre de la hauteur pour l'observer dans son ensemble.

le temple
le temple

le temple

Erice

Le village d'Erice est perché sur sa colline pour dominer la mer. La description promettait un village médiéval plein de charme, mais la météo ne nous a pas permis d'en profiter. Un brouillard localisé sur le village nous rendait aveugle aux panoramas alentours. On a quand même arpenté le petit village dans l'ambiance de Noël !

la jolie vue avant d'atteindre l'altitude critique

la jolie vue avant d'atteindre l'altitude critique

puis le brouillard
puis le brouillard

puis le brouillard

Parc archéologique de Sélinunte

Le lendemain, on est allé visiter Sélinunte. C'est un grand parc archéologique avec ruines et musée. Tout un village a été révélé par des fouilles, on peut voir des fortifications, des temples, des habitations et l'agora.

Seul le temple d'Héra a été reconstruit avec les éléments qu'ils ont pu retrouver sur le site, ça a tout de même pris 5 ans. Ce n'est pas le plus grand des temples mais l'effet est saisissant puisqu'on peut déambuler à l'intérieur (et se sentir tout petit).

le temple d'Héra "ré-assemblé"
le temple d'Héra "ré-assemblé"
le temple d'Héra "ré-assemblé"

le temple d'Héra "ré-assemblé"

Deux autres temples se trouvaient à côté de celui d'Héra mais ils ne sont plus du tout visibles aujourd'hui. On distingue seulement la base rectangulaire et les colonnes de pierre écroulées avec leurs blocs étalés dans l'herbe. La taille des pièces et la prouesse des bâtisseurs n'en sont pas moins impressionnantes.

à gauche du temple d'Héra, on aperçoit deux autres temples

à gauche du temple d'Héra, on aperçoit deux autres temples

petite mise à l'échelle des immenses colonnes écroulées

petite mise à l'échelle des immenses colonnes écroulées

Le reste du site est moins impressionnant, car les ruines sont au ras du sol. On a tout de même pu apprécier la taille du village et le cadre magnifique du bord de mer.

Rue du village et vestiges de fortifications
Rue du village et vestiges de fortifications

Rue du village et vestiges de fortifications

Capo Bianco

On voulait aller à la réserve de Torre Salsa mais on s'est ravisés après s'être renseignés sur l'état des routes. Ce coin de nature est accessible par des pistes de terre dont la maintenance n'était visiblement pas encore faite pour la saison touristique prochaine. A la place, on s'est rendus sur des falaises blanches juste à l'ouest de la réserve et on s'est baladé le long du cap.

Capo bianco
Capo bianco

Capo bianco

Enna

Notre prochaine halte était dans le village d'Enna, nos livres conseillaient l'endroit mais on doit avouer qu'on a été déçus. La ville haute est tout en longueur et pas vraiment adaptée aux piétons, car les trottoirs sont bien rares.

La ville comprend quelques jolis bâtiments anciens et des promenades en balcon pour admirer la panorama sur la vallée environnante (enfin quand il fait beau). On a également été surpris par l'architecture du cimetière, qui a des allures de petit village !

une rue d'Enna et la cimetière de la ville
une rue d'Enna et la cimetière de la ville

une rue d'Enna et la cimetière de la ville

Syracuse

Notre visite de Syracuse s'est quasiment limitée à l'île d'Ortygie, qui abrite le cœur historique de la ville, c'est là où se trouvent les plus beaux bâtiments. On a été séduits par la taille humaine de ce quartier et la proximité omniprésente avec la mer, entre ses petites plages et les balcons de promenade.

quelques vues de la jolie ville de Syracuse
quelques vues de la jolie ville de Syracuse
quelques vues de la jolie ville de Syracuse
quelques vues de la jolie ville de Syracuse
quelques vues de la jolie ville de Syracuse
quelques vues de la jolie ville de Syracuse

quelques vues de la jolie ville de Syracuse

Catane

On remonte vers le nord et on termine notre séjour en Sicile avec la visite de la ville de Catane. On a bien aimé le centre-ville avec ses bâtiments bicolores, où des pierres volcaniques noires côtoient des pierres plus lumineuses sur la même façade.

les beaux bâtiments du centre de Catane
les beaux bâtiments du centre de Catane
les beaux bâtiments du centre de Catane
les beaux bâtiments du centre de Catane

les beaux bâtiments du centre de Catane

En remontant une voie piétonne commerçante, on est tombé sur des ruines de l'ancien amphithéâtre romain en pleine ville. Une petite partie des vestiges est visible aujourd'hui, le reste de l'édifice est sous les bâtiments.

vestiges de l'amphithéâtre qui pouvait accueillir près de 15 000 personnes
vestiges de l'amphithéâtre qui pouvait accueillir près de 15 000 personnes

vestiges de l'amphithéâtre qui pouvait accueillir près de 15 000 personnes

Bah et l'Etna alors ?!

Eh oui, le volcan Etna est le grand absent de notre séjour en Sicile, et on en est bien frustrés ! Tout d'abord, il faut dire que l'hiver n'est pas la période idéale pour aller crapahuter là-haut puisque les sommets sont enneigés. En plus de ça, la météo capricieuse ne nous a même pas permis d'apercevoir le volcan, ne serait-ce qu'un tout petit peu. La pluie et le brouillard se sont parfaitement relayés pour ne nous laisser aucune visibilité sur l'Etna.

 

Petit retour à chaud

Finalement, on a été un peu déçu par la Sicile, à laquelle on a largement préféré la Sardaigne pour son côté sauvage. L'état de l'île est globalement affreux : les routes secondaires sont chaotiques, les gens conduisent TRÈS mal, et surtout l'île est une immense décharge à ciel ouvert. C'est l'endroit le plus sale qu'on ait vu jusqu'ici !

Publié dans Italie

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